La vente de l’activité en charge de la fibre optique sous-marine et celle de la division Entreprises sont évoquées. Par ailleurs, l’entreprise devrait communiquer le 29 novembre prochain la répartition par site des 1430 suppressions d’emplois prévues en France.
Alcatel-Lucent serait en négociation avec la banque américaine Goldman Sachs pour obtenir un prêt, en gageant certains de ses actifs, afin de redresser sa trésorerie régulièrement affectée par des pertes, rapporte l’agence Bloomberg. L’agence de presse, qui cite des sources souhaitant rester anonymes, n’a pas eu connaissance du montant de ce prêt.
La vente de l’activité en charge de la fibre optique sous-marine et celle de la division Entreprises sont évoquées par Bloomberg. L’équipementier songerait également à la manière dont son portefeuille de brevets pourrait lui rapporter du cash.
Alcatel-Lucent, qui a engagé un nouveau plan de restructuration prévoyant près de 5500 suppressions de postes dans le monde, a enregistré un déficit de 146 millions d’euros de juillet à septembre.
C’est le 29 novembre prochain que l’entreprise devrait communiquer aux élus du comité central d’entreprise la répartition par site des 1430 suppressions d’emplois prévues dans les filiales françaises. Le site de Lannion pourrait être particulièrement affecté par ces restructurations.
“Vendredi dernier, une délégation de l’intersyndicale a rencontré Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’Économie numérique, à l’occasion de sa visite à Lannion. Une délégation devait également être reçue à Bercy, au ministère de l’Economie, par les directeurs de cabinet d’Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. Nous avons insisté pour que l’État rentre à hauteur de 25 % dans le capital d’Alcatel-Lucent, afin de peser sur les décisions”, rapporte le site Internet du Télégramme, qui cite un délégué syndical du site de Lannion.