Nouvelle baisse du marché européen de la distribution de semi-conducteurs au 3è trimestre

Le 20/11/2012 à 23:17 par Didier Girault

Les facturations ont reculé de 6% par rapport au 3è trimestre 2011 et de 3% par rapport au 2è trimestre 2012, selon DMASS. Pour les 9 premiers mois de 2012, la baisse par rapport à la même période de 2011 atteint 12%.

Au troisième trimestre 2012, les ventes de la distribution européenne de semi-conducteurs industriels (hors composants pour PC) ont reculé de 6 % par rapport au 3è trimestre 2011 et de 3 % par rapport au 2è trimestre 2012, à 1,41 milliard d’euros, selon DMASS, l’association européenne des distributeurs de composants actifs.
Comparée à la baisse de 14,7 % du 2è trimestre 2012, l’évolution semble meilleure au 3è trimestre; toutefois, ne nous y trompons pas : le moindre recul du 3è trimestre ne résulte que de la faiblesse du second semestre 2011“, prévient Georg Steinberger, le président de DMASS.
Ce dernier prévoit, au final, un recul de l’ordre de 10 % pour le marché européen de la distribution de semi-conducteurs en 2012. Pour les 9 premiers mois de cette année, ce marché a enregistré une diminution de 12 % par rapport à la même période de 2011.

De mauvais scores pour l’Allemagne et l’Italie

Les résultats de l’Europe de l’Ouest sont demeurés médiocres alors que l’Europe de l’Est a continué à briller : notamment la Russie (+20,1 %, à 64 M€). Israël (+22,1 %, à 54 M€) réalise aussi une excellente performance.
En Europe de l’Ouest, deux des plus grands marchés ont affiché les plus mauvais scores: -11,9 %, à 469 M€ pour l’Allemagne, et -15,3 %, à 116 M€ pour l’Italie.
Au Royaume-Uni, le marché a reculé de 4,2 %, à 123 M€, et en France, il a baissé de 8,8 %, à 95 M€. Dans les pays nordiques, la diminution atteint 6,5 %, à 145 M€, et en Suisse, elle est de 6,9 %, à 49 M€.

Au 3è trimestre, les familles de circuits les plus touchées ont été les composants discrets, les circuits de puissance, les microcontrôleurs et les logiques standard en raison notamment d’une faiblesse de la demande en automobile et en automation industrielle.
Les gammes les moins touchées ont été les réseaux logiques programmables, les circuits analogiques, les composants optoélectroniques et les microprocesseurs.

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