Il s’agit de contrats à durée indéterminée ou de contrats à durée déterminée de 3 ans (ou 1 an renouvelable jusqu’à 3 ans) à temps plein, sauf exception. L’Etat les subventionne à hauteur de 30% à 35% du Smic dans le secteur privé.
Le président de la République, François Hollande, vient de signer, à Chelles, en Seine-et-Marne, les premiers “emplois d’avenir” destinés à lutter contre le chômage des jeunes. Un objectif de 100 000 emplois d’avenir a été fixé d’ici la fin de l’année 2013 et de 150 000 d’ici la fin du quinquennat. Le dispositif s’adresse aux acteurs publics (collectivités, associations), mais aussi aux entreprises privées qui souhaitent employer des jeunes de 16 à 25 ans pas ou peu qualifiés venant de zones défavorisées et ce, pour une durée de trois à cinq ans.
L’objectif, souligne le ministère de l’Emploi, est de “permettre une première expérience professionnelle réussie pour que le jeune puisse se stabiliser dans son emploi d’avenir ou acquérir les compétences lui permettant d’évoluer vers un autre emploi. Parmi les secteurs concernés figurent notamment le numérique, le développement durable et l’aide à la personne.
Il s’agit de contrats à durée indéterminée ou de contrats à durée déterminée de 3 ans (ou 1 an renouvelable jusqu’à 3 ans) à temps plein, sauf exception. L’Etat les subventionne à hauteur de 75% du Smic dans le secteur public, et de 30% à 35% du Smic dans le secteur privé.
L’employeur qui souhaite recruter un jeune en emploi d’avenir doit prendre contact avec le Pôle emploi ou la Mission locale de son secteur.
Le coût du dispositif pour l’Etat serait de 2 à 3 milliards d’euros pour les trois années qui viennent.