Un groupe de travail ”Interopérateurs” (Groupe Interop’ Fibre) est à l’œuvre pour accélérer opérationnellement le déploiement de la fibre optique en France.
Le développement des infrastructures de nouvelle génération en fibre optique nécessite de conduire d’importants travaux opérationnels entre les opérateurs télécoms, indique la Fédération française des télécoms (FFT).
Depuis plusieurs mois et de manière pragmatique, les opérateurs, dans leur pluralité, conjuguent ainsi leurs efforts afin d’assurer, d’une part, l’homogénéité des infrastructures optiques qui seront déployées sur les territoires et, d’autre part, l’interopérabilité de ces réseaux FTTH dès leur mise en service.
L’interopérabilité constitue en effet l’un des facteurs clés du bon fonctionnement et de l’évolution de ces réseaux du futur. Les opérateurs ont ainsi engagé des actions d’harmonisation de leurs processus de gestion et systèmes d’information.
Appuyé par l’Arcep (Autorité de régulation des télécoms), un groupe de travail “Interopérateurs” (Groupe Interop’ Fibre), constitué de Orange, SFR, Numéricâble, Free, Bouygues Telecom, Axione, SIEA, Régies, Tutor, Attitude Infrastructure, Covage et Colt, est à l’œuvre sur des thématiques aussi structurantes que les caractéristiques des points de mutualisation, les processus de commande et de livraison, le service après-vente ou encore la facturation.
A titre d’exemple, ces travaux ont notamment permis d’aboutir à des résultats concrets comme la normalisation des échanges qui permettent à tout opérateur commercial de fournir des services très haut débit dans les immeubles avec une vision fine des structures d’immeubles (bâtiment, étage, escalier et référence de la prise optique posée).
Aussi stratégiques que techniques, ces étapes permettront de relever avec succès le défi du déploiement de la fibre optique en France, affirme la FFT.