Bloomberg n’a fait que rappeler des rumeurs que les syndicats redoutent en interne depuis plusieurs semaines, à savoir une scission du groupe en deux entités, l’une pour les produits numériques, l’autre pour les produits analogiques. Des rumeurs aussitôt démenties.
L’agence Bloomberg, citant “des sources proches du dossier”, n’a fait que rappeler dernièrement des rumeurs que les syndicats véhiculent et redoutent en interne depuis plusieurs semaines, à savoir une scission du groupe STMicroelectronics en deux entités, l’une pour les produits numériques, l’autre pour les produits analogiques. Ce montage aurait pour but de faciliter ensuite la vente de l’une ou l’autre de ces deux activités, de même que celle de ST-Ericsson qui fabrique des puces pour téléphones mobiles, le nom de Samsung ayant même été cité comme un repreneur potentiel.
Ces rumeurs ont cependant été aussitôt démenties par un communiqué du groupe en ces termes : “STMicroelectronics dément l’existence d’initiatives pouvant compromettre l’intégrité de la société“, celle-ci prévoyant d’annoncer ses résultats du troisième trimestre 2012 “comme prévu le 23 octobre 2012“.
Seule certitude, le groupe a précédemment annoncé qu’il dévoilera une nouvelle stratégie en décembre prochain, qui sera élaborée par Georges Penalver, ancien responsable des partenariats de France Télécom, lequel a récemment remplacé Philippe Lambinet au poste de directeur de la stratégie de STMicroelectronics.
Par ailleurs, Didier Lombard, président du conseil de surveillance de STMicroelectronics, doit évoquer le futur du groupe avec Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’Economie numérique. Le conseil de surveillance doit aussi se réunir prochainement.
Selon nos sources, aucune décision n’est à ce jour arrêtée, tant pour ce qui concerne l’avenir de STMicrolectronics que pour celui de la société conjointe ST-Ericsson.