Cette usine de mémoires flash Nand 3D, dont l’achèvement est prévu pour l’automne 2019, sera la plus grande et la plus moderne du fabricant japonais.
Toshiba Memory vient de poser la première pierre de sa future usine dite K1 de mémoires flash 3D. Cette usine est basée à Kitakami, dans la préfecture d’Iwate, au nord-est du Japon. Son achèvement est prévu pour l’automne 2019. Elle permettra d’augmenter la capacité de production en mémoires flash Nand à couches empilées, des modèles à forte densité baptisés BiCS chez le fabricant japonais et qui concurrencent les circuits équivalents présents aux catalogues de Samsung, Hynix ou encore Micron.
Le site K1 constituera la plus grande usine de mémoires de Toshiba, et la plus avancée technologiquement en termes de protections antisismiques et d’économies d’énergie et de resources. La production sera optimisée par le biais d’un système à intelligence artificielle. La participation de Western Digital, partenaire de Toshiba dans le domaine des mémoires, est en pourparlers. Rappelons que Toshiba Memory est désormais contrôlé à 49,9% par Pangea, un consortium basé aux îles Caïman, emmené par le groupe financier Bain Capital et comptant également Apple, Dell, Kingston, Seagate ou encore SK Hynix. Toshiba, qui en a vendu l’essentiel pour se renflouer après ses déboires dans le nucléaire, ne détient plus que 40,2% de Toshiba Memory, les 9,9% restants étant entre les mains de l’industriel japonais Hoya (verres et chirurgie ophtalmique, optoélectronique) pour conserver l’apparence d’une majorité nipponne.