Concernant le financement des start-up, une plate-forme collaborative va voir le jour afin de faciliter des co-investissements entre banques publiques. Chaque fois que la BPI investira dans une start-up, ses homologues allemande et italienne seront prévenues en amont et pourront investir à ses côtés, et inversement.
L’Elysée a ccueilli, ce mardi 27 octobre, une conférence franco-allemande consacrée au numérique. Près de 400 dirigeants d’entreprises, venus des deux côtés du Rhin, se sont retrouvés, en présence de la Chancelière allemande Angela Merkel, du président de la Commission européenne Jean-Claude Junker, et de François Hollande.
L’objectif est de chercher comment créer un cadre, en Europe, favorable à la croissance des start-up. La chancelière allemande et le président français font le même constat : l’Europe a raté les débuts de la révolution numérique. Les géants du secteur sont américains et se nomment Google, Amazon, Apple ou Facebook. Pour rattraper le train, Français et Allemands veulent mettre en place de nouveaux outils de financement, pour aider les start-up européennes à grandir.
Pour favoriser l’émergence de champions européens, Français et Allemands veulent unir leurs forces. Et ils veulent inciter d’autres pays à les rejoindre. Lors de cette conférence, un rapport co-rédigé par le Conseil National du Numérique français et son homologue allemand, le BJDW (Beirat Junge Digitale Wirtschaft, Comité jeunes entreprises du numérique), a été présenté. Il contient une série de propositions élaborées ensemble, qui traitent de la formation et de l’élaboration de normes communes. Il prône « une véritable politique unifiée en matière de numérique ».
Concernant le financement des start-up, une plate-forme collaborative va voir le jour afin de faciliter des co-investissements entre banques publiques. Chaque fois que la BPI investira dans une start-up, ses homologues allemande et italienne seront prévenues en amont et pourront investir à ses côtés, et inversement. Objectif : pouvoir financer de grosses levées de fonds en Europe, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros, et ainsi concurrencer les fonds américains.