AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE : L'Agence nationale de la recherche (ANR), créée début 2005 par le ministère de la Recherche, a pour ambition le développement d'avancées scientifiques et technologiques de niveau mondial dans des disciplines jugées prioritaires par le gouvernement, notamment dans les technologies de l'information, les technologies de l'énergie et les nanotechnologies. Les projets peuvent être individuels ou coopératifs et donc associer des entreprises.
COMPOSANTS LOGICIELS : Les « composants logiciels », dont le concept s'est imposé depuis une vingtaine d'années en informatique, sont des modules indépendants qui obéissent à certaines contraintes de documentation, d'interface et de maintenance en vue de leur intégration dans une architecture logicielle complexe et de leur réutilisation dans plusieurs applications. Les développements les plus récents sont liés aux composants logiciels qui font appels aux techniques objets, telles que les « frameworks » ou les objets distribués (Com/Dcom dans l'environnement Microsoft, Corba dans l'environnement Unix, etc.).
DMASS : « Distributors' and Manufacturers' Association of Semiconductor Specialists » est une association européenne, incluant des distributeurs et des fabricants de semiconducteurs, qui représente plus de 70 % du marché européen de la distribution de semiconducteurs en Europe.
OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplex. Dans le domaine des transmissions, l'approche OFDM consiste à répartir l'information sur un grand nombre de porteuses individuellement modulées à faible vitesse (QPSK ou 16QAM). Afin de permettre une utilisation maximale des ressources spectrales, les porteuses émises se recouvrent mutuellement en fréquence. L'OFDM a été proposée puis adaptée d'abord à la radiodiffusion sonore numérique (DAB), puis à la diffusion TV numérique terrestre (DVB-T). Elle gagne aujourd'hui les réseaux locaux radio.
OSGI : Open Services Gateway initiative. Applicable aux passerelles installées entre un réseau de télécommunications et un réseau interne (réseau résidentiel, réseau automobile, réseau domotique, etc.), cet ensemble de spécifications doit favoriser le déploiement de services Java téléchargeables dynamiquement dans ces passerelles et accessibles à tous les équipements qui leur sont connectés : appareils électroménagers, systèmes d'alarmes, produits d'électronique grand public… OSGi se veut indépendant des technologies du réseau local sous-jacent (Bluetooth, HAVi, HomePNA, HomeRF, Wi-Fi, USB, Convergence, LonWorks, emNet, Jini, Universal Plug and Play, etc.).
PCI EXPRESS : PCI Express définit une architecture de communication point-à-point par lien série adaptée aussi bien aux liaisons entre deux circuits qu'aux connexions entre cartes. Compatible avec le bus parallèle PCI uniquement au niveau logiciel, PCI Express stipule un débit de 2,5 Gbit/s par lien et par sens, avec la possibilité de grouper jusqu'à 32 liens pour une communication et d'atteindre un taux de transfert de données effectif de 8 Go/s.
PXI EXPRESS : Bus fond de panier successeur du PXI, qui est une adaptation du bus CompactPCI Express pour l'instrumentation. Le PXI (PCI eXtensions for Instrumentation) Express reprend les caractéristiques mécaniques (formats Eurocard 3U et 6U, connectique, etc.) et électriques (bus série doté d'un débit de 250 Mo/s dans chaque direction) du CompactPCI Express, en y apportant les spécifications propres au PXI, ainsi qu'une horloge différentielle 100 MHz, des déclenchements différentiels point-à-point et une horloge à fréquence variable point-à-point. Si l'architecture (bande passante dédiée à chaque périphérique, groupement des liens PCI Express pour accroître le débit jusqu'à 6 Go/s) et la connectique sont différentes, la compatibilité logicielle entre PXI Express et PXI est assurée.
SERIAL ATA : Successeur désigné des interfaces parallèles IDE et ATA, Serial ATA, comme son nom l'indique, définit une interface série pour sous-systèmes de stockage, utilisable tant dans les PC que dans les serveurs et les systèmes de stockage en réseau. Initialement limité à 150 Mo/s, le taux de transfert de Serial ATA atteint aujourd'hui les 300 Mo/s et devrait dans l'avenir être encore multiplié par deux.
TURBOCODES : Inventée par trois enseignants chercheurs de l'ENST Bretagne (Claude Berrou, Alain Glavieux, Ramesh Pyndiah), cette technologie de codage correcteur d'erreurs figure parmi les valeurs montantes dans le domaine des transmissions numériques et a été retenue dans les spécifications UMTS, DVB-RCS, DVB-RCT et IEEE 802.16.1. Les turbocodes, qui permettent d'approcher la limite prévue par la théorie de l'information de Shannon, apportent généralement un gain de 2 à 4 dB par rapport aux codes correcteurs d'erreurs traditionnels. Une caractéristique qui autorise, à efficacité spectrale identique, des transmissions sans erreurs avec un rapport « porteuse à bruit » plus faible.
