L’objectif d’Orange est d’être présent dans toutes les régions métropolitaines d’ici 2012, sur environ 45 agglomérations.
En phase avec le plan gouvernemental (voir notre édition d’hier), Orange vient d’annoncer qu’il prévoyait d’investir environ 2 milliards d’euros d’ici 2015 dans la fibre optique dans les zones très denses dites “zone 1” et, au-delà, dans les zones denses (“zone 2”).
Le groupe rappelle qu’il investit déjà en France près de 3 milliards d’euros par an dans ses réseaux et ses infrastructures pour le grand public et les entreprises. Avec ce nouveau programme, il n’envisage pas de modifier substantiellement le montant de ses investissements en France. Au 30 septembre 2009, Orange comptait 33000 clients à son offre “la fibre”.
Dans les zones très denses, le déploiement reprendra dans neuf agglomérations(Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nice et Toulouse) déjà couvertes et en Ile-de-France. Ce déploiement sera également étendu dès 2010 dans de nouvelles villes telles que Cannes, Montpellier, Orléans, Rennes, Strasbourg et Toulon.
Dans les zones denses (zone 2), une phase d’expérimentation sera menée à Châtou (Yvelines) et Oullins (Rhône) avant un déploiement plus large dès que possible dans six villes dès 2010 : Brest, Dijon, Le Havre, Pau, Reims et Valenciennes. Orange est par ailleurs ouvert à différentes formes de co-investissement avec d’autres opérateurs dans la zone 2. Un accord a ainsi été signé avec SFR pour réaliser des tests opérationnels à Palaiseau et à Bondy en préparation d’un contrat de co-investissement. Des discussions sont en cours de finalisation pour l’étendre à Free et à une troisième ville.
L’objectif d’Orange est d’être présent dans toutes les régions métropolitaines d’ici 2012, sur environ 45 agglomérations, puis dans tous les départements métropolitains ainsi que trois départements d’outre-mer d’ici 2015. Pour les zones les moins denses (zone 3), Orange est également ouvert à des partenariats avec les collectivités locales pour accélérer le déploiement de la fibre avec, si le cadre réglementaire le favorise, une étape intermédiaire constituée par la montée en débit du réseau existant FTTC (Fiber to the curb).