La technologie Layer développée par Dracula Technologies répond à la problématique du besoin en énergie des objets connectés. Layer repose sur un procédé de fabrication de cellules OPV par impression numérique.
Le 6 septembre dernier, à Valence (Drôme), la start-up Dracula Technologies a inauguré sa ligne pilote baptisée LayerLine. “Il s’agit d’une étape supplémentaire dans notre volonté d’inscrire Layer comme la solution énergétique de référence dans le domaine des micropuissances”, a déclaré Brice Cruchon, P-dg de Dracula Technologies.
La technologie Layer développée par cette société répond à la problématique du besoin en énergie des objets connectés : durée d’utilisation limitée par la batterie, durée de vie du produit, coût d’utilisation et de maintenance. La technologie Layer peut répondre à cette problématique en assurant l’approvisionnement énergétique des objets connectés et étiquettes RFID dans leur situation d’utilisation quotidienne. Elle permet de réaliser des modules photovoltaïques organiques par impression numérique. Cela permet de générer de l’énergie à partir de la lumière ambiante, qu’elle soit naturelle ou artificielle, dans les bâtiments, les équipements industriels, les transports ou les utilisations en extérieur.
Layer repose sur un procédé de fabrication de cellules OPV par impression numérique. De la même manière qu’une imprimante de bureau réalise des impressions à partir d’encre graphique, les modules Layer sont réalisés avec des encres conductrices. L’impression jet d’encre permet de réaliser des formes et des design specifiques. Elle offre également la possibilité d’imprimer sur des substrats flexibles qui peuvent s’adapter aux courbes. Elle ne nécessite pas de terres rares contrairement à de nombreuses solutions d’approvisionnement énergétique. En outre, pour formuler ces encres, seuls des matériaux organiques sont utilisés.
Le “Light Monitoring System” proposé par la société permet de qualifier l’éclairage que pourrait recevoir un module en fonction d’une position donnée. Cette étude préalable au développement associée à sa base de données permet de réaliser des modules dimensionnés sur-mesure en fonction des besoins du client. Enfin, le banc de test est capable de reproduire différents cas d’usage en jouant sur les angles d’incidence et les conditions d’éclairage.
L’entreprise a des partenariats avec de grands groupes comme Enedis, Orange Lab et Safran pour lesquels elle a réalisé des prototypes en attendant de passer à des expérimentations en condtion réelle l’année prochaine. Avant cela, de nouveaux défis se présentent à Dracula Technologies : recrutement, levée de fonds, recherche de nouveaux partenariats industriels. La start-up pourra compter sur le soutien de l’agglomération et de la région.